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fortune de M. d'Epinay demeura dans la charge, et sa femme, qui venait de perdre Mm0 d'Escla-velles, sa mère, y plaça.également 90,000 livres provenant de sa succession, devenant ainsi l'as­sociée de M. Tronchin et de son mari j 1). .
Tant de traverses et de soucis avaient fini par altérer profondément la santé de Mmo d'Epinay, que d'autres inquiétudes non moins graves tour­mentaient encore. L'avenir de ses deux enfants, un fils et une fille (2), était sérieusement com­promis. Sa fille, M110 d'Epinay, née vers 1749, -venait de terminer son éducation- (3), il fallait
(1)  Archives nationales, Y,. 408, Voir, à l'Appendice, lé document coté III.
(2)  Mmf d'Epinay eut certainement plusieurs enfants de son mari, mais deux seulement, un fils et une fille, ceux dont il est question ici, lui survécurent. Elle eut en 1753, de M. Dupin de Francueil, un fils qui prit l'habit ecclé­siastique et fut connu sous le nom de M, Le Blanc de Beau­lieu. Il fut nommé, le 9 avril 1802, évêque de Soissons, résigna son évêché en 1820 et mourut en 1825. M™- George Sand, dont ce respectable prélat était le grund-oncle, assure, dans VHistoire de ma vie, qu'il ressemblait d'une façon frappante à Mœ- d'Epinay, et-ajoute qu'il était « à peu près. Stupide », Enfin, dans les premiers mois de 1758, M"" d'E­pinay dut mettre au monde, à Genève, un.enfant qui avait Grimm pour père et dont le sort est demeuré inconnu.
(3)  La personne qui éleva M"- d'Epinay est appelée, dans